Zoom sur la culpabilité de la maman : 8 astuces pour en sortir
- 26 oct. 2022
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 juin 2024

Ah la culpabilité maternelle : je crois qu’on pourrait remplir des bibliothèques entières sur ce sujet. Tu la ressens (beaucoup trop) souvent et ça te fatigue moralement ? Tu aimerais bien te débarrasser de ce sentiment et enfin profiter pleinement de ta maternité et de ta vie en général ? Alors tu es au bon endroit. Je te propose ici de faire le point sur la culpabilité de la maman et de découvrir 8 astuces pour en sortir. On y va ?
C’est quoi la culpabilité et pourquoi on la ressent plus profondément quand on est maman ?
La culpabilité est une émotion qui te fait ressentir à la fois de la colère, de la honte et de la tristesse. C’est un sentiment universel et parfaitement normal, qui vient d’un jugement que tu portes sur toi-même. En plus de son propre regard, celui des autres a une place importante. En fait, le sentiment de culpabilité tourne principalement autour de ce paramètre : le regard (intérieur ou extérieur) porté sur toi. Qu’est-ce que ça signifie ? Que c’est un jugement de valeur qui ne reflète donc pas nécessairement la réalité. Mais la culpabilité est une émotion saine dans la mesure où elle signifie que tu te poses des questions sur tes actes, sur ce qui est bien ou mal. En gros, elle montre tout simplement que tu as une conscience. Et ça, c’est plutôt bon signe, pas vrai ?
Maintenant qu’on a fait un point général, si on parlait plus précisément de ce qui nous intéresse : la culpabilité de la maman ?
Cette culpabilité-là est bien plus profonde. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu’elle vient toucher à quelque chose de bien ancré en toi, un rôle qu’on t’a assigné dès la naissance. Celui de la femme irréprochable, de la mère qui prend soin de ses enfants, qui se sacrifie pour eux et qui n’existe que dans l’accomplissement de cette maternité parfaite, en toute abnégation. Le regard de la société est donc bien plus pesant quand il s’agit de la maternité. Et tant de pression et d’injonctions pèsent sur toi que chacun de tes choix devient source de culpabilité :
reprendre le travail ;
devenir mère au foyer ;
poursuivre une ambition professionnelle ou personnelle ;
ne pas évoluer dans ta carrière ou dans ta vie.
Bref, on te demande à la fois d’être une femme active et une mère totalement dévouée. Résultat ? La barre est si haute (et bon, avouons-le, carrément infranchissable) que tu en viens à te décevoir et parfois même à te détester. Dans ces conditions, comment retrouver de la sérénité et ne plus ressentir autant cette culpabilité maternelle ? Je te donne mes 8 astuces pour y parvenir.
1. Relativiser et apprendre de ses erreurs
Ça arrive de faire des erreurs, des écarts : c’est humain. Soyons claires, tu en feras encore tout au long de ta vie. Et ce n’est pas grave, c’est comme ça qu’on avance : à coup d’essais et d’erreurs. C’est comme ça qu’on apprend et qu’on devient meilleure. Ce qui serait grave, ce serait de ne plus essayer et de rester sur place. Alors souffle un bon coup et remet les choses en perspective : est-ce que c’est une faute horrible et impardonnable d’avoir crié très fort après tes enfants ? Absolument pas.
2. Avoir un regard objectif sur ce qui s’est passé
Je te le disais tout à l’heure, la culpabilité vient du regard que tu portes sur toi, sur tes actes. Il est donc tout à fait subjectif. Quand tu repenses à la situation qui te donne le sentiment d'avoir commis une faute, tu refais l’histoire au travers du prisme de ta culpabilité. Mais si tu prenais du recul et que tu analysais ce qui s’est réellement passé, est-ce qu’il y aurait réellement une raison de te sentir coupable ? Ta réaction n’était-elle pas légitime au vu de la situation ? Penses-y la prochaine fois et attends que la tempête passe avant de te blâmer.
3. Se pardonner et échapper à la culpabilité de la maman
Je sais que tu le sais, mais je sais aussi que tu as tendance à l’oublier, alors prends un moment pour t’imprégner de cette phrase : tu fais de ton mieux. Tu agis en fonction de l’énergie, de la patience, de la tolérance et de la bienveillance dont tu disposes à un instant T. Certes, il s’agit de ta réaction, mais elle est déclenchée par les circonstances : fatigue, pression, sur-sollicitations, etc. Vu sous cet angle, tu comprends mieux que tu es en droit de te pardonner. Tu n’es pas une mauvaise mère, tu es humaine et tu fais ce que tu peux avec ce que tu as.
4. Réfléchir à des solutions pour apaiser son esprit
Tu as crié très fort après Bibou et tu lui as dit quelque chose que tu regrettes. Alors forcément, après coup, tu te sens coupable. Le sentiment ne te lâche pas, te torture et cette culpabilité te fatigue. Comment t’en sortir ? Soyons claires, tu n’as pas commis de faute. Mais toujours est-il que tu as besoin de te débarrasser de ce poids et de retrouver ta tranquillité d’esprit. Réfléchis à des solutions pour y arriver : t’excuser, expliquer ta réaction, réfléchir ensemble à comment faire en sorte que la situation ne se reproduise plus… ou tout ça à la fois si tu en as l’énergie. Bref, réparer ta « faute » t’aidera à passer à autre chose.
5. Trouver ce qui se cache derrière cette culpabilité maternelle
Tous les jours, c’est la même histoire : tu te sens mal de déposer ton bébé à la crèche. Tu te rassures comme tu peux en te disant qu’il faut bien retourner travailler, que c’est pour le mieux, que tu le fais pour ta famille. Mais ta culpabilité de maman persiste. Pourquoi, alors que tu as de bonnes excuses ? C’est le moment de t’interroger sur ce que révèle cette culpabilité. Peut-être que tu n’étais pas prête à retourner travailler ? Peut-être, au contraire, que tu as peur d’être ambitieuse ? Peut-être que tu as peur d’être considérée comme une mauvaise mère qui a délaissé son bébé ? Bref, prends un moment pour réfléchir à ce qu’il y a réellement au fond de toi. Tu pourras ensuite travailler sur le vrai nœud du problème.
6. Revoir ses exigences et être bienveillante envers soi-même
Tu sais ce qui renforce ton sentiment d’être coupable ? Des exigences très (trop ?) élevées. Les autres, la société en attendent beaucoup de toi et tu as intégré ces attentes. Tu essaies de les combler et comme c’est impossible, tu es persuadée d’être nulle, d'être une mauvaise mère. Tu perds ton estime de toi. La solution ? Revoir tes exigences à la baisse et, comme je te le disais tout à l’heure, reconnaître que tu fais de ton mieux et que c’est très bien comme ça. Sois douce et bienveillante envers toi : tu es une très bonne maman et tu n‘as pas à ressentir cette culpabilité qui te fatigue.
7. Construire ses propres valeurs
Puisque les exigences que tu as envers toi viennent principalement de pressions extérieures, pourquoi ne pas construire ton propre système de valeurs ? Après tout, ta famille est différente de celle d’à côté, et tu n’es pas la même maman que ta voisine. Tu es la seule à savoir ce dont tes enfants ont besoin pour se sentir bien et épanouis. Alors fais-toi confiance et agis en fonction de ton expérience et de ce que tu ressens. Tu verras que c’est bien plus reposant d’agir en accord avec tes propres valeurs.
8. Apprendre à se connaître pour sortir du schéma de la maman coupable
La culpabilité est un message : tu as des besoins qui ne sont pas comblés (d’où les cris qui expriment une frustration intérieure) et tes actes ne sont pas alignés avec tes valeurs. On en parlait juste avant : tu agis principalement pour répondre à des injonctions. Il est donc important que tu apprennes à te connaître, et c’est un aspect que je travaille beaucoup avec les mamans que j’accompagne. Parce que c’est la base : quand tu te connais tu peux t’affirmer, affirmer tes choix et il est plus facile de te détacher du regard des autres pour être en accord avec toi-même. Je suis donc là pour te permettre de dépasser tes peurs et tes blocages, et d’être plus alignée dans ta maternité.
Se sentir coupable quand on est maman n’est pas une fatalité
Lorsque tu te sens coupable, c’est le signe que tu as enfreint tes valeurs et tes principes. Cette émotion est certes désagréable, mais tu dois l’écouter pour pouvoir la dépasser. La culpabilité de la maman est l’un de mes chevaux de bataille, parce qu’elle est à l’origine même du mal-être que ressentent les mères. Je m’attache à t’aider à dépasser tes peurs et tes blocages pour que tu puisses vivre la maternité et la vie qui te conviennent. Une fois ce pas franchi, tu peux enfin être en accord avec tes valeurs et ne plus te soucier du regard des autres. Quoi que tu penses, cette vie-là est à ta portée, je te le promets.
Tu n’es pas tout à fait convaincue ? Réserve ton appel. Nous pourrons alors parler de tes objectifs, de ce qui te retient et voir comment je peux t’aider à aller mieux et à vivre une vie plus alignée.
Naïma
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