10 techniques pour diminuer sa charge mentale de maman (qui concerne 77% des femmes)
- 9 nov. 2022
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 juin 2024

77 % . C’est le pourcentage de femmes qui déclarent subir une charge mentale trop importante selon une enquête IPSOS et O2CARE de 2018*. Tu te sens toi aussi submergée par ton quotidien ? Tu aimerais bien mettre ton cerveau en pause, tu sais, trouver ce petit bouton qui calmerait instantanément la tempête de tes pensées. Et si je te disais qu’il existe ce petit bouton ? Je te donne 10 techniques pour diminuer ta charge mentale de maman. Tu viens ?
Pourquoi la charge mentale touche plus les mamans ?
D’abord, un petit récapitulatif : la charge mentale, c’est le fait de devoir sans cesse penser à tout, dans tous les aspects de sa vie. Ton cerveau est constamment sollicité, jamais au repos. En conséquence, tu es toujours stressée, fatiguée physiquement et psychiquement. Qu’est-ce qui peut peser sur ta charge mentale ?
La gestion de la maison.
L’anticipation et la prise des rendez-vous nécessaires pour la famille.
Les tâches ménagères.
Le travail.
Les proches qui te sollicitent.
La gestion administrative, etc.
Bon, je ne dresse pas toute la liste, je pense que tu sais déjà de quoi on parle, pas vrai ?
Cette charge mentale touche encore plus fortement les mamans. Pourquoi ? Eh bien tout simplement, parce qu’une fois que tu as des enfants, tu as encore plus de choses auxquelles penser. Et aussi parce qu’on attend des mères qu’elles s’occupent de tout. Alors tu te retrouves à devoir gérer ta vie personnelle, professionnelle, celle de tes enfants et souvent celle de ton conjoint en plus. La pression est forte, n'est-ce pas ? Évidemment, sur le long terme cette charge mentale de maman n’est pas tenable parce que supporter tout ce poids n’est pas sain pour ta santé physique et mentale. Comment faire alors pour réduire cet épuisement maternel ? Voici 10 conseils pour y parvenir.
1. Reconnaître que tu es fatiguée mentalement
Évidemment, avant d’entreprendre quoi que ce soit pour aller mieux… il faut déjà prendre conscience que ça ne va pas. Tu as peut-être l’impression que tu t’en sors bien et que tu n’as pas vraiment à te plaindre. Je ne peux pas te blâmer : quand la charge mentale est ton quotidien, elle devient normale. Mais si tu es ici, c’est que quelque part tu as conscience que tout ne tourne pas rond, et je te félicite pour ce premier pas. Maintenant, tu peux aller plus loin et prendre un moment pour te pencher sur ta situation et faire le point sur ce que tu veux et ne veux plus. Ce sera le socle de ta vie rêvée… qui sera bientôt une réalité. J’y crois très fort, et toi ?
2. Lâcher prise : la meilleure arme contre la charge mentale
Je sais, on en parle beaucoup du lâcher-prise, mais ça reste peut-être une notion floue pour toi. Alors, c’est quoi ce fameux lâcher-prise ? En gros, c’est l’idée de prendre du recul et de souffler un bon coup pour prendre conscience que ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave si ce soir tes enfants ne mangent pas de légumes (de toute façon ils en ont eu à la cantine, c’est déjà bien). Ce n’est pas grave si le linge n’est pas plié. Et ce n’est pas grave si la serpillère n’a pas été passée depuis une semaine. Ce n’est pas grave parce qu’il n’y a pas mort d’homme et ça n’empêche pas ta famille d’aller bien. Vu comme ça, ça change tout non ?
3. Prioriser pour ne garder que l’essentiel
Là, on parle d’une action nécessaire pour pouvoir lâcher-prise. Pose-toi la question : qu’est-ce qui est important pour toi ? Une fois que tu as priorisé ce qui entre dans ta vie, il est beaucoup plus facile de lâcher le reste et de diminuer ta charge mentale de maman. Quand tu ne fais pas le tri entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas, tu laisses des choses sans importance devenir des priorités voire des urgences, et cela te stresse inutilement. Apprends aussi à dire non : tu n’es pas obligée de tout accepter. Si tu n’as pas de temps ou d’énergie pour déposer un ami à l’aéroport, alors ne le fais pas : il trouvera forcément une autre solution. Tu n’as pas à ignorer tes besoins pour combler ceux des autres. Prioriser te permettra d’être plus sereine et de profiter pleinement de ta vie.
4. Déléguer et faire confiance (ou comment alléger sa fatigue mentale)
Il faut bien l’avouer, en tant que maman on a du mal à laisser faire les autres. C’est aussi ton cas ? Ça tient de ton perfectionnisme et de ton besoin de contrôler les choses pour être rassurée. La phrase qui revient le plus souvent ? « Il vaut mieux que je m’en occupe, ce sera plus vite et mieux fait. » Et c’est comme ça que tu te retrouves à tout faire. Mais n’oublie pas que tu n’es pas seule. Ton conjoint peut aussi prendre sa part de tâches. Il ne le fera sûrement pas comme toi, et ça ne signifie pas qu’il le fera moins bien, mais juste différemment. Apprends à déléguer et à faire confiance à l’autre : ce sera un vrai soulagement pour toi.
5. Répartir les tâches et diminuer sa charge mentale de maman
Dialoguer : c’est vraiment l’étape indispensable pour éviter une charge mentale écrasante. Si tu ne parles pas avec ton conjoint de tout ce que tu fais et de ton épuisement, il y a des chances pour qu’il ne s’en aperçoive pas (oui je sais, ça représente aussi une charge de devoir expliquer les basiques d’un foyer à ta moitié, mais c’est pour la bonne cause). Avant d’entreprendre la discussion : note tout ce que tu fais au quotidien. C’est tout simplement la liste de tâches. Ensuite, prends un moment avec ton conjoint (un vrai moment dédié, pas entre le repas et le coucher des enfants) et discutez ensemble de comment répartir équitablement ces tâches. Une fois que c’est posé, c’est acté : chacun sait ce qui lui incombe et s’organise comme il l’entend pour effectuer ses obligations (ce qui sous-entend de lâcher-prise et de ne pas faire de réflexions à l’autre sur sa façon de procéder…)
6. Toute la famille participe !
Eh oui, les enfants aussi, même petits. Tes enfants sont capables d'effectuer certaines tâches du quotidien : ranger leurs jouets qui traînent, mettre la table, vider le sèche-linge, etc. Cela leur apprend que maman n’est pas là pour tout prendre en charge, et qu’ils doivent prendre leur part dans la vie de la maison. C’est une façon simple et utile de leur inculquer l’autonomie. En plus, les plus petits apprécient qu’on leur donne des missions : cela les valorise et leur donne confiance en eux. C’est gagnant-gagnant !
7. S’organiser : l’étape indispensable pour lutter contre la fatigue mentale

On parlait tout à l’heure de prioriser. Eh bien, le pendant de cet acte est l’organisation. Tu sais ce que tu as à accomplir, ce qui est vraiment important pour toi. Maintenant, il s’agit de donner forme à tout ça pour ne pas te laisser déborder. Il ne s’agit pas de tenir un planning hyper strict et de remplir chaque créneau, non. L’idée, c’est plutôt de rendre les choses concrètes, de leur attribuer un moment dans ta journée et donc de ne pas avoir à réfléchir à ce que tu dois faire. Être dans le flou, c’est le meilleur moyen de te laisser envahir par toutes les sollicitations. Mais n’oublie pas de prévoir des temps de pause et de les noter aussi pour t’obliger à les prendre.
8. Une tâche à la fois pour être efficace et se libérer du stress
Répète après-moi : le multi-tâche n’est pas le secret de l’efficacité. On n'abat pas plus de travail en réalisant plusieurs choses à la fois. Au contraire, on se disperse et on fait tout à moitié. Résultat ? À la fin de la journée, rien n’est terminé et ça fait grimper ton stress parce qu’à ces tâches inachevées, s’ajouteront celles du lendemain. Et te voilà débordée. Concentre-toi plutôt sur une tâche en particulier et termine-la avant de passer à la suite : ça avancera plus vite et tu pourras passer à autre chose. Une charge mentale en moins donc. Aussi, déconstruis cette idée de superwoman qui fait tout en même temps. Le multi-tâche n’est qu’une expression de la charge mentale : tu penses à quelque chose, hop tu arrêtes ce que tu étais en train de faire pour commencer cette autre chose. Comme ta charge mentale est énorme, des « il faut » tu en as malheureusement beaucoup en réserve. Mais ta charge mentale de maman n’est pas une vertu et ne doit pas t’apparaître comme valorisante. Consacre-toi pleinement à ce que tu es en train de réaliser : c’est là une vraie force.
9. S’écouter et prendre du temps pour soi
S’il y a une chose que tu dois absolument mettre dans ton planning quotidien, c’est un créneau pour toi. Prendre un peu de temps pour toi chaque jour est indispensable. Même juste 30 minutes : c’est assez pour recharger tes batteries. En t’écoutant, en respectant ton rythme, tu avances plus sereinement dans ta journée et tu évites la frustration de ne pas avoir profité. Tu as des obligations, c’est un fait, mais tu n’es pas obligée de remplir ton quotidien avec. Tu ne peux pas aimer ta vie si tu ne prends pas le temps de faire ce qui te fait vibrer et ce qui te ressource. Et tu ne peux pas alléger ta charge mentale si tu ne fais que te rajouter des corvées et des contraintes. Tu laves ton corps tous les jours pour te sentir mieux, alors pourquoi tu ne t’occupes pas de tes pensées en allant te reposer 20 minutes chaque jour, en t’éloignant des stimulis : téléphone, ordi… pour t’occuper seulement de toi ?
10. Être accompagnée pour ne plus subir l’épuisement mental
Se faire accompagner dans sa quête d’une vie plus sereine n’est pas un luxe. Ton cerveau est toujours en activité et tu as probablement oublié ce que c’est que d’avoir l’esprit tranquille. En ce sens, tu peux avoir des difficultés à savoir où aller. Quand j’accompagne des mamans comme toi qui n’en peuvent plus et sont parfois en burn out maternel, je les aide à se reconnecter à elles et à leurs désirs. Se retrouver est un travail personnel, mais il se réalise plus facilement lorsqu’on a à ses côtés une personne qui te montre les choses sous un autre angle et te montre tout ce que tu es capable d’accomplir. Le coaching, loin d’être une futilité, est un véritable outil qui t’aide à obtenir la vie que tu veux.
La charge mentale d’une mère ne définit pas toute sa vie
Rien ne t’oblige à répondre à toutes les sollicitations et à toutes les injonctions que tu reçois. Ta vie t’appartient et tu la remplis de ce que tu veux. Tu es seule maîtresse à bord et tu as le droit de dire non, de lâcher-prise et d’attribuer ton temps à ce qui compte réellement pour toi. Si tu as envie de reprendre ce pouvoir là, de te libérer de ta charge mentale de maman je suis là pour t’accompagner. Au fil des séances, tu vas te redécouvrir et lâcher les croyances limitantes qui te retiennent, pour finalement accéder à une vie plus alignée avec tes besoins et tes envies. Être plus heureuse et plus épanouie, ça te tente ?
Réserve ton appel et découvre la formule d’accompagnement faite pour toi !
Naïma
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